Les déclarations du journaliste et analyste politique Valéry Numa ont ravivé le débat autour de l’origine réelle de l’Aéroport international Antoine-Simon des Cayes. Selon lui, l’infrastructure qui transforme aujourd’hui le Grand Sud n’est pas le fruit du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), mais bien d’une vision et d’un travail conduits exclusivement par Leslie Voltaire.

Sur Radio Magik 9, Valéry Numa affirme clairement que cet aéroport est d’abord et avant tout l’œuvre de l’ancien CPrésident. Pour lui, aucun autre acteur politique n’a concrètement contribué à l’avancement réel du projet.

Il déclare : « Je crois profondément que cet aéroport est l’œuvre de Leslie Voltaire. À l’arrivée de Fritz Jean, il n’a même pas posé une pierre supplémentaire. Il n’y a eu aucune amélioration, aucune initiative structurante après lui. Tous les travaux essentiels, toutes les fondations et les grandes décisions avaient été posés avant. » Il insiste sur le fait que Leslie Voltaire a été le seul à porter le projet jusqu’à son aboutissement.

En plus d’attribuer la paternité du projet à Voltaire, Valéry Numa souligne l’impact économique immédiat de l’entrée en fonction du nouvel aéroport international.

Il explique : « Le premier effet positif, c’est que de nombreuses personnes qui souffraient autrefois parce qu’elles ne pouvaient pas se déplacer dans la région peuvent enfin le faire. Beaucoup de citoyens planifient déjà leurs vacances, et cela a un impact économique positif direct sur la ville. On observe une augmentation de la valeur de nombreux produits vendus dans la zone. »

Il ajoute : « Avant même la possibilité de recevoir des vols internationaux, certaines chambres d’hôtel n’existaient pas. Aujourd’hui, j’ai visité environ cinquante chambres qui sont en construction. Les promoteurs affirment qu’elles seront prêtes au premier trimestre de 2026. D’autres indiquent qu’une autre cinquantaine de chambres sera disponible avant la fin de l’année 2026. Tout cela est un effet direct du développement et de la dynamique générée par l’aéroport. »

Pour Valéry Numa, l’ouverture des vols internationaux n’est pas seulement un progrès en termes de mobilité, c’est une locomotive économique qui déclenche déjà des investissements, une relance du tourisme et une modernisation visible des infrastructures locales.

Il formule également une recommandation aux autorités : « Les autorités devraient dresser un inventaire touristique complet de toutes les infrastructures existantes, afin de les rénover et de les remettre en fonctionnement. »

Selon lui, une telle démarche permettrait de maximiser l’effet économique du nouvel aéroport, tout en revalorisant les atouts naturels, culturels et patrimoniaux du Grand Sud.

L’impact de cette infrastructure se ressent déjà : construction d’hôtels, arrivée de capitaux, augmentation du commerce local, dynamisme des petites entreprises, nouvelle attractivité touristique. Valéry Numa rappelle que ces transformations étaient inimaginables il y a seulement quelques années.

Il conclut qu’en toute objectivité, la contribution politique déterminante revient à une seule personne. Pour lui, sans Leslie Voltaire, l’Aéroport international du Sud « n’existerait tout simplement pas sous sa forme actuelle ».