Alors que la population haïtienne aspire à un retour à la stabilité et à la fin du chaos sécuritaire, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé affirme, par des gestes concrets, son engagement à rétablir l’ordre républicain et à restaurer l’État de droit. En se rendant ce lundi au siège de la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH), il a lancé un signal clair : la sécurité publique est la priorité absolue de son gouvernement.
Dans un pays où les structures de l’État ont été gravement affaiblies par des années de crise, cette démarche marque une volonté de reprendre le contrôle, non seulement sur le plan sécuritaire, mais aussi sur les fondements mêmes de la gouvernance démocratique.

Le Premier ministre s’est entretenu avec le Directeur Général de la PNH sur les défis persistants : insécurité grandissante, banditisme armé, lenteur des réponses administratives, et déficits logistiques. Loin de se limiter à un simple constat, la réunion a débouché sur des engagements clairs. Le gouvernement entend accélérer les procédures de financement, renforcer la coordination institutionnelle, et donner à la PNH les moyens de remplir pleinement sa mission.

Mais au-delà des aspects techniques, c’est une posture politique qui se dessine : celle d’un Premier ministre qui comprend que la sécurité n’est pas seulement une affaire de police, mais aussi de gouvernance, de justice et de légitimité institutionnelle.
« Il ne peut y avoir de paix durable sans institutions fortes, ni de démocratie sans justice ni sécurité », aurait résumé un conseiller proche du chef du gouvernement. Pour Alix Didier Fils-Aimé, restaurer l’État de droit passe par une présence active, visible, et résolue du pouvoir exécutif au cœur des structures de l’État.
La mise en place d’une concertation entre les ministères clés – Économie et Finances, Justice, Intérieur – vise à fluidifier les circuits décisionnels et rompre avec l’inefficacité administrative chronique. L’État se remet en marche, et ce, avec un souci constant de transparence et de rigueur.
Dans un contexte de désenchantement général, cette démarche volontariste vient renforcer l’image d’un leadership assumé, à l’écoute mais ferme, prêt à agir sans tergiverser. Le pari est audacieux, mais indispensable : rétablir la confiance entre les citoyens et leurs institutions, et faire renaître l’espoir d’une Haïti gouvernée dans l’ordre, la loi et le respect des droits humains.


